Bienvenue à Bali : porte d’entrée vers l’île de Gili Trawangan
Ah, Bali. Rien que de prononcer ce nom, on sent déjà une brise salée sur le visage, des odeurs de nasi goreng dans les narines et cette promesse d’évasion qui fait frémir les orteils coincés dans des baskets depuis trop longtemps. Et puis, il y a Gili Trawangan. Une perle flottante au large de Lombok, à deux pas (ou plutôt à deux heures de bateau) de Bali, qui semble avoir été conçue pour ceux qui aiment mêler farniente sur des plages de carte postale à des aventures sous-marines ou festives.
Mais comment organiser son voyage pour profiter au mieux de cette escapade entre terre volcanique et lagon turquoise ? C’est exactement ce que je vous propose : un guide clair, passionné, et un brin complice – parce que oui, je vais vous éviter les galères que j’ai moi-même connues (vous me remercierez plus tard).
Pourquoi combiner Bali et Gili Trawangan ?
Bali, c’est l’icône. Gili Trawangan, c’est le bonus inattendu. Il est presque criminel de visiter l’une sans s’offrir au moins quelques jours sur l’autre. Cette combinaison vous permet de jouer sur deux tableaux :
- Côté Bali : Temples hindous millénaires, rizières à perte de vue, surf, yoga, et soirées bohèmes à Canggu. L’île offre une expérience culturelle et naturelle riche avec ce petit plus mystique qui vous donne envie de vous tatouer un lotus sur l’épaule (mais résistez… ou pas).
- Côté Gili Trawangan : Snorkeling avec des tortues, balades à vélo (car non, ici les voitures sont interdites), soirées les pieds dans le sable, et surtout cette impression d’avoir trouvé un coin du monde où le temps s’étire doucement, sans jamais vous presser.
Quand partir pour éviter les hordes et la mousson ?
La meilleure période pour visiter Bali et Gili T se situe entre mai et octobre. C’est la saison sèche, avec des températures agréables et peu de pluie — parfait pour les longs bains de mer, les balades en jungle, et les photos Instagram sans parapluie en arrière-plan.
Si vous visez juillet/août : attendez-vous à croiser du monde, surtout des Australiens en quête de weekends prolongés. Pour plus de tranquillité, privilégiez mai/juin ou septembre — les prix sont plus doux, l’eau est toujours cristalline, et vous aurez plus de chances qu’un couchsurfer californien vous pique pas la dernière chambre dispo.
Comment se rendre de Bali à Gili Trawangan ?
Premier point logistique crucial : la traversée entre Bali et Gili Trawangan. Il existe plusieurs options, mais disons-le franchement : toutes ne se valent pas.
- Le fast boat (bateau rapide) : c’est l’option la plus populaire. Ces navettes maritimes partent généralement de Padangbai, à l’est de Bali. Comptez environ 1h30 à 2h de traversée selon les conditions de mer (et l’humeur du capitaine). Les compagnies comme Gili Getaway, Blue Water Express ou Eka Jaya sont réputées pour leur sérieux. Réservez à l’avance en ligne ou directement via votre hôtel/bungalow.
- Le vol interne via Lombok : pour ceux qui redoutent le mal de mer ou veulent éviter les longues routes jusqu’au port. Prenez un vol court de Bali jusqu’à Lombok (environ 40 min), puis une navette + bateau local jusqu’à Gili Trawangan. Plus long, mais potentiellement plus confortable.
Recommandation personnelle : voyageant avec un sac à dos et une bonne dose de désinvolture, j’avais tenté un fast boat « budget ». Mauvaise idée. Moteur poussif, gilets de sauvetage absents (ou aspirant leur retraite anticipée). Moralité : les quelques euros économisés ne valent pas un trajet digne d’un film catastrophe.
Où loger : bungalows au bord de l’eau ou auberges dans la jungle ?
Bali comme Gili Trawangan offrent une palette d’hébergements pour toutes les envies (et tous les portefeuilles). Voici quelques options concrètes testées et approuvées (ou vivement évitées) :
- À Bali :
- Ubud : Pour une immersion nature/spirituelle. Le Padma Resort est un petit bijou. Pour les budgets serrés, des homestays tenus par des familles locales vous offrent des nuits paisibles pour le prix d’un mojito parisien.
- Canggu : Pour les digital nomads en short et les amateurs de smoothie bowls. Essayez The Chillhouse ou Kos One.
- À Gili Trawangan :
- Optez pour la côte est si vous aimez être proche de l’animation (bars, restos, départs de plongée).
- Préférez la côte ouest (autrement appelée « Sunset side ») si vous voulez dormir sans être réveillé par un DJ persuadé d’être le frère jumeau indonésien de David Guetta. Mon choix ? Le Pearl of Trawangan, parfait mix entre confort et ambiance insulaire.
Plages, plongée, snorkeling : les incontournables à ne pas rater
Une fois sur place, oubliez l’agenda. Laissez-vous porter. Mais si vous êtes du genre à aimer cocher des cases, voici les immanquables :
- Coucher de soleil à Gili T : Louez un vélo (20 000 IDR pour la journée – petit budget, gros bonheur) et partez à l’heure dorée pour une tournée des plages ouest. Bière à la main, cocotier en ligne de mire. Parfait.
- Snorkeling avec les tortues : Plusieurs points autour de l’île vous permettent de nager avec ces majestueuses habitantes à carapace. Embarquez avec une des excursions locales ou optez pour le DIY avec masque, tuba et quelques coups de palmes bien placés.
- Plongée pour débutants ou confirmés : Gili T est une des destinations les plus abordables au monde pour passer son PADI Open Water. Les clubs réputés comme Manta Dive ou Blue Marlin offrent des formations professionnelles avec une grosse dose de plaisir (et de spots mémorables comme Shark Point ! Non, vous ne servirez pas d’amuse-bouche, promis).
Un peu d’aventure : paddle, yoga, escalade de cocotiers (?)
La vie sur les Gili ne se résume pas à une chaise longue. Si vous avez envie de bouger (ou simplement donner un sens à vos smoothies protéinés), voici quelques options :
- Session Paddle au lever du soleil : Les plus courageux se lèveront avant le coq local pour glisser sur une eau qui ressemble à un miroir. Magique.
- Yoga avec vue : Entrée en douceur dans la journée (ou réparation post-fête), essayez The Yoga Place sur Gili T. Flow dynamique ou relaxation profonde — selon le degré de gueule de bois.
- Escalade de cocotiers : Bon, ça c’est plus une légende qu’un sport local. Mais si vous trouvez un challenger, prenez des photos. Et un tuba. Juste au cas où.
Bouffe locale et restos à tester absolument
On ne va pas se mentir : vous n’allez pas à Bali ou Gili pour manger une pizza surgelée. Le pays regorge de saveurs à découvrir, du petit warung familial aux restos branchés avec hamacs et lumière tamisée.
Quelques incontournables :
- Warung Bambu (Gili T) : Cuisine locale savoureuse à prix riquiqui. Leur mie goreng est une poésie épicée.
- Pituq Café : Pour les amateurs de cuisine végétarienne, savoureuse, et poignante de créativité.
- Night Market : Le soir, direction le marché nocturne de Gili T pour tester brochettes, curry coco, et fruits fraîchement découpés. À la fois festif, économique, et authentique.
Trois conseils de survie à Gili (testés et approuvés)
Parce qu’il y a toujours des petits détails qui ne figurent pas dans les guides touristiques :
- Prenez du cash : Il y a des distributeurs sur l’île mais… capricieux. Très capricieux.
- Crème solaire écoresponsable : Les tortues vous remercieront pour ce geste. Et elles reviendront, promis.
- Une lampe frontale : Les coupures de courant sont aussi fréquentes que les smoothies à la mangue. Soyez prévoyants.
Voilà, vous êtes parés ! Bali et Gili Trawangan incarnent un duo parfait de diversité, de douceur de vivre et d’expériences inoubliables. Je ne garantis pas que vous reviendrez avec un tatouage, mais probablement avec quelques grains de sable dans vos sacs et un sourire encore accroché aux lèvres en pensant à la prochaine fois.
Et vous, vous partez quand ? 😉